Retrouver la confiance et l'estime de soi grâce à l'hypnose
Compte tenu des règles déontologiques de respect du secret professionnel et de réserve vis-à-vis des patients, les prénoms ainsi que certains éléments biographiques ont été modifiés.
Jean-Emile se libère de son inhibition, de ses peurs et lève ses barrières personnelles pour enfin passer à l'acte et mener son projet professionnel. Il témoigne de son expérience.
Et puis je me suis dit autant le faire demain. »
Darren Tulett
Monsieur,
Il y a maintenant trois semaines que j’ai fait cette séance d’hypnose avec vous. Je tiens à vous écrire ce courrier car cette séance a déclenché chez moi un changement d’une rapidité que je qualifie de fulgurante vers la réalisation de mon projet.
Comme je vous l’ai dit cela faisait un an que je souhaitais changer d’activité. Je voulais arrêter mon activité salarié pour m’installer comme consultant et coach. Il y a un an j’étais d’un point de vue rationnel totalement prêt à franchir le pas : j’avais suffisamment mis d’argent de côté pour ne pas prendre de risque, je pouvais obtenir une aide pour la création d’entreprise ainsi que l’exonération de charge, j’étais très bien formé à ce métier, j’avais des clients potentiels, j’avais fait un accompagnement individuel avec l’ANPE à la création d’entreprise, ma famille me soutenait... Avec tout ça je n’y arrivais pas. Je regardais encore et encore mes innombrables documents sur la création d’entreprise en me disant à chaque fois : « Qu’est-ce que c’est compliqué » et sans aller jusqu’au bout. Je regardais régulièrement les annonces de locations de bureaux sans passer à l’acte. Je n’étais plus capable de décider de quoi que ce soit. Pas terrible pour un coach !
Je sentais bien que je n’arrivais pas à me remettre du décès de mon père, que de nombreux souvenir plus ou moins inconscients me hantaient. J’avais le sentiment, à 47 ans, que ma vie était derrière moi. Je voyais mon père, sa fragilité, en me regardant le matin dans le miroir et cette dernière nuit que j’ai passé à ses côtés, impuissant, aux urgences. Des pensées de mort, d’enterrement...
En juin je retournais voir, après une très longue période d’hésitation — c’est ma femme qui m’y a poussé —, le psychiatre avec qui j’avais fait durant deux ans et demi un travail psychanalytique. En prenant rendez-vous j’étais déjà soulagé à l’idée de me sentir épaulé. Je me sentais un peu mieux mais après m’avoir écouté il m’a dit : « Vous avez des pensées morbides, vous êtes en dépression, je vais vous donner cette fois un antidépresseur. » J’étais rassuré de repartir avec mon médicament. J’ai dit à ma femme, il m’a donné un antidépresseur. Elle : « Ah bon, c’est à ce point ! » Ma situation se « normalisait. » J’ai pris un cachet après avoir lu attentivement la notice mais perplexe sur les effets secondaires et surtout le risque de passage à l’acte par désinhibition. Je n’ai pas dormi de la nuit et le matin j’ai réagi en me disant que je n’avais pas besoin de cette béquille. Je suis retourné le voir une dernière fois pour lui dire que symboliquement sa prescription m’avait été utile en me faisant réagir.
J’allais un peu mieux, j’ai pu prendre de longues vacances avec mes enfants. J’avais bien l’intention de ne pas repasser une année aussi déprimante mais l’impulsion n’était pas encore là. Et puis j’ai fait cette séance avec vous.
Et là, dès que je suis sorti de chez vous, je me suis senti « catapulté » — c’est vraiment le mot — dans mon futur. Il fallait que je réalise très très vite tout ce que j’avais bloqué durant cette horrible année.
Deux jours après je signais un bail de location, je créais ma société — je vais cumuler quelque temps avec mon emploi salarié — ; j’ai trouvé un bureau dans un quartier très agréable auquel je n’avais jamais pensé. Je faisais tout très vite, je ne pouvais plus perdre de temps. Depuis votre rencontre je dors beaucoup moins, les journées ne sont plus assez longues pour ce que j’ai à faire alors que jusque-là je me disais encore chaque matin comment je vais remplir cette nouvelle journée.
J’ai la sensation d’avoir retrouvé l’énergie, la liberté, la confiance en l’avenir que j’avais à 25 ans. Je n’ai plus peur, comme je n’avais pas peur à cet âge-là de démissionner d’emplois très stables pour retrouver ma liberté.
J’ai envie de raconter ce que j’ai vécu durant cette séance. Nous avons travaillé debout. Vous m’avez expliqué ce que vous appelez « le carré magique » ; un carré virtuel à 9 cases dont le centre est moi au présent, devant et derrière, le futur et le passé, et sur ma droite, mes ressources matérielles (passées, présentes et futures) et sur ma gauche mes ressources ou guides spirituels. Vous avez commencé par me demander à quelle question j’aimerais avoir des réponses. Je n’arrivais pas à trouver une question. Me sentant un peu mieux, je disais : « Je voudrais être sûr que ces barrières que je construis moi-même ne reviendront pas obstruer mon chemin. » Et vous me répondiez : « Ce n’est pas une question ! » J’ai tourné en rond 10 minutes pour enfin vous dire : « Comment je saurais que ces barrières sont définitivement levées ? » Et puis vous m’avez demandé de fermer les yeux et j’ai suivi ce que vous me disiez en me déplaçant sur ce carré tout en faisant tourner cette question dans ma tête, et vous aussi vous la répétiez. Et là, derrière moi, c’est mon père qui m’a parlé : « Jean-Emile fais ce que tu veux faire, tu as toujours réussi, ose ! » et je répétais à voix haute ce qu'il me disait, et puis ça a été moi à 25 ans : « Jean-Emile, n’aie pas peur, j’ai confiance en toi » et encore moi à cinq ans, et ensuite ça a été l’image d’une rivière qui rompt ses digues pour s’écouler où elle veut comme un torrent. Comme ressources du présent je vous ai dit : « J’ai quelques moyens de côté » et vous m’avez fait rire en disant : « Tiens, c’est comme ça que vous parlez d’argent ? » Au futur, c’est moi heureux avec ma femme et mes enfants fiers de leur papa que j’ai vu. Et puis à la fin vous avez tendu à deux reprises l’élastique de la catapulte, tendu dans mon passé, et j’ai été propulsé dans ce futur qu’il faut que je réalise maintenant sans perdre une seule seconde.
Alors votre carré magique j’en parle tout autour de moi. Je l’ai rebaptisé « la catapulte ». Je me doute que cette année de chaos m’a, quelque part, été nécessaire mais ça a été très dure à vivre. Aujourd’hui je me sens vraiment différent, je n’ai plus d’inhibition, je fais tout très vite, je n’ai plus peur.
J’espère que mon témoignage pourra être utile à d’autres ; je vois tellement de gens, qui comme moi, créent eux-mêmes leur propre malheur. Si cela peut les aider à comprendre qu’ils ont des ressources en eux, qu’il faut juste savoir les utiliser et parfois simplement les libérer.
Merci,
Jean-Emile
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